Évf. 26 (2025): Különszám: Déchets, débris et autres matières et choses inutiles dans la littérature, la pensée et les arts
Déchets, débris et autres matières et choses inutiles dans la littérature, la pensée et les arts

Des fragments de savoirs à la construction de la pensée dans l’essai : le cas des Céphalophores de Sylvie Germain

Silvia Rybárová
Académie slovaque des sciences

Megjelent 2025-05-06

Kulcsszavak

  • essai,
  • savoir,
  • subjectivité,
  • discontinu,
  • réflexion

Hogyan kell idézni

Rybárová, S. (2025). Des fragments de savoirs à la construction de la pensée dans l’essai : le cas des Céphalophores de Sylvie Germain. Verbum – Analecta Neolatina, 26, 189–201. https://doi.org/10.59533/Verb.2025.26.sp.13

Absztrakt

L’essai en tant que genre littéraire représente l’écriture de réflexion constituée en général de fragments qui donnent une image partielle et subjective de la pensée philosophique ou d’un texte littéraire. En comparaison avec d’autres formes littéraires, il permet d’exprimer la vie humaine d’une manière spécifique. Sylvie Germain traite dans ses romans et essais des questions métaphysiques à partir de bribes d’oeuvres littéraires, d’images bibliques ou de voix poétiques. Ces références culturelles indiquent des repères et des points de départ de sa réflexion qui est susceptible non seulement de faire revivre des textes sources mais aussi d’en produire de nouveaux sens. D’où la discontinuité qui apparaît chez l’écrivaine comme pratique souhaitée, voire indispensable pour exprimer sa vision du monde. Cette étude se propose de retracer le caractère inachevé de l’essai à travers Céphalophores (1997), l’essai de la première période de son oeuvre.