Évf. 26 (2025): Különszám: Déchets, débris et autres matières et choses inutiles dans la littérature, la pensée et les arts
Déchets, débris et autres matières et choses inutiles dans la littérature, la pensée et les arts

« Une vie parmi les déchets »: Du racisme environnemental dans le roman autochtone canadien

Eva Voldřichová Beránková
Université Charles

Megjelent 2025-05-06

Kulcsszavak

  • racisme environnemental,
  • roman autochtone canadien,
  • Montréal,
  • littérature trash,
  • Michel Jean

Hogyan kell idézni

Voldřichová Beránková, E. (2025). « Une vie parmi les déchets »: Du racisme environnemental dans le roman autochtone canadien. Verbum – Analecta Neolatina, 26, 53–64. https://doi.org/10.59533/Verb.2025.26.sp.4

Absztrakt

Le terme « racisme environnemental », lancé par Benjamin Chavis et repris par Elliot Page, désigne la tendance des pays occidentaux à stocker des déchets toxiques ainsi qu’à installer des entreprises rejetant des polluants près des communautés racisées. Celles-ci répondent au danger de différentes manières. Entre autres, toute une « littérature trash » est en train de voir le jour, à cheval entre l’écopoétique, le post-Anthropocène et le militantisme politique. Les écrivains ne chantent plus le paysage canadien, ainsi que la vie traditionnelle des chasseurs amérindiens, mais braquent leurs objectifs sur le « ventre » de Montréal pour témoigner de la vie de tous ces Autochtones qui représentent 1% de la population de la métropole, mais 10% de ses SDF. L’article analyse le roman Tiochtiá:ke de Michel Jean, représentatif de ce genre émergeant qui est le roman citadin autochtone, et ses rapports avec la « littérature trash ».