Verbum Analecta Neolatina XXI, 2020/1–2

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Julia Kristeva, écrivaine, psychanalyste et professeure à l’Université Paris VII en France est née en 1941 à Sliven en Bulgarie. Appartenant à une famille d’intellectuels, elle reçoit une éducation à la fois très engagée dans la foi religieuse orthodoxe et très favorable à la langue et la littérature françaises. Dès l’école maternelle, elle apprend le français et poursuit cet enseignement jusqu’à l’obtention du baccalauréat. Kristeva se décrit elle-même comme étant « un pur produit de la francophonie »1. A l’Université de Sofia, elle étudie la littérature française. En 1965, elle bénéficie d’une bourse d’études proposée par le gouvernement français pour venir en France et préparer une thèse d’université en littérature. C’est donc par le biais des études supérieures qu’elle arrive à Paris à la veille de la fête de Noël. Dès son arrivée, elle éprouve un vrai choc culturel. « J’étais sans boussole »2 écrit-elle dans ce livre intitulé Je me voyage et qu’elle a publié en 2016. Elle y écrit ses toutes premières impressions dans Paris: « j’étais perdue […] Cette impression a perduré longtemps »3.

Une fois inscrite à l’université, Kristeva part à la rencontre des autres, principalement des universitaires français ou étrangers susceptibles de la faire entrer dans un réseau d’amitiés intellectuelles. Elle finit par rencontrer Philippe Sollers, co-fondateur et directeur de la revue littéraire d’avant-garde Tel Quel créée en 1960. Kristeva l’épousera en 1967.

Ce premier voyage en France sera donc sans retour. C’est un événement déterminant de sa vie intellectuelle et universitaire mais aussi de sa vie familiale. Car au fil de ce parcours singulier, quittant la Bulgarie pour « épouser » la France, elle va se construire une identité d’étrangère.

Le 1er octobre 2014, elle participe à un séminaire intitulé « Droits, Liberté et Foi ». Celui-ci se déroule au Collège des Bernardins, qui est un lieu de recherche intellectuelle et spirituelle dirigé par l’église catholique, et situé près de la Sorbonne et du Collège de France à Paris. Ce jour-là, Kristeva y prononce une conférence sur le concept de l’étranger qui commence par ces mots : « Mesdames, Messieurs, c’est une étrangère qui vous parle »4 et elle précise : « L’étranger commence lorsque surgit la conscience de ma différence et s’achève lorsque nous nous reconnaissons tous étrangers, rebelles à nos liens et à nos communautés »5.

Son expérience personnelle aboutit à la construction d’une pensée de l’étranger qu’elle va interroger à travers différentes disciplines comme la linguistique, la sémiologie, la psychanalyse, la littérature et la spiritualité. Toujours lors de cette conférence au Collège des Bernardins, elle indique : « Etrangement, l’étranger nous habite : il est la face cachée de notre identité »6. Selon Kristeva, l’étranger n’a pas d’identité fixe, et sa patrie, finalement, ce n’est pas un pays, mais le voyage. Et c’est encore Kristeva qui cite Saint Augustin : « In via, in patria »7.

Si nous considérons le voyage comme un itinéraire d’un point à un autre, il revêt dans les situations de migrations et de personnes déplacées, tous les attributs de l’expérience de l’exil. Or dans ce livre Je me voyage, déjà évoqué, Kristeva précise qu’elle est une exilée en France8. Elle associe exil et identité d’étrangère, et c’est à partir de ces deux dénominations qu’elle va donner un sens à sa quête intellectuelle.

Il faut interroger ce mot « exil » employé par Kristeva. De quel exil parle-t-elle ? S’agit-il d’un exil extérieur qui ne prendrait en compte que les conditions matérielles du nouveau lieu de vie ? Ou d’un exil intérieur qui traduirait alors la souffrance intime liée à la rupture avec son pays natal ?

Même si Kristeva souffre de la condition d’exilée, par exemple, parce qu’elle vit loin de sa famille, il n’empêche que l’exil, pour elle, est connoté d’une valeur positive car il participe à son projet existentiel le plus fort c’est-à-dire devenir une intellectuelle reconnue sur un plan international. C’est pourquoi elle met constamment en articulation le voyage et le statut d’étranger qui fonctionnent ensemble pour forger son sentiment d’être une étrangère, vécu à l’occasion de chaque voyage.

En fin de compte, c’est durant le voyage d’un pays à un autre, et non pas dans le lieu proprement dit de son existence quotidienne, qu’elle exalte le mieux son identité d’étrangère. Kristeva indique que reconnaître l’état de l’étranger  ce n’est pas le fixer dans cet état mais au contraire qu’il s’agit de fuir cette installation dans le mal-être9. Elle précise encore que sa propre situation d’étrangère « n’est donc pas un but, mais un moyen de parvenir à ce que je crois finalement être une intellectuelle » 10.

Ainsi, après ce premier voyage en France en 1965 qui produit les effets que nous venons d’exposer, il y a un second voyage déterminant dans sa vie personnelle c’est celui qu’elle effectue en avril–mai 1974 en Chine.

Avant d’évoquer ce voyage, il faut donner des précisions sur le contexte de celui-ci. En effet, à partir de 1966, alors que la Révolution culturelle est lancée en Chine par Mao, un rapprochement du groupe d’intellectuels français Tel Quel auquel appartient Kristeva, se produit avec la pensée maoïste illustrant le combat idéologique marxiste de Mao. En France, le groupe maoïste est alors ultra minoritaire. Sollers, Kristeva et ses amis proches sont séduits par le « socialisme chinois » 11. Kristeva reconnaîtra des dizaines d’années plus tard qu’elle n’était pas une maoïste fervente12 étant donné son origine bulgare et en raison de ses minces connaissances sur la culture chinoise13. Il n’en demeure pas moins que dans les années 60–70, sans doute sous l’influence de Sollers, elle se lance dans l’aventure chinoise.

C’est dans ce contexte politique que se déroule le voyage en Chine, en avril–mai 1974, avec, notamment, Philippe Sollers et Roland Barthes ; ce séjour officiel dure trois semaines, il répond à une invitation du gouvernement chinois ; c’est l’occasion pour Kristeva de renouveler l’expérience de la société de type communiste qu’elle a bien connue dans sa jeunesse. Durant ce voyage, elle va visiter de nombreux sites de la Chine ancienne. Ce séjour donne lieu également à des rencontres, encadrées par les autorités gouvernementales, avec des ouvriers, des paysans, des professeurs d’université, des instituteurs, etc. Le voyage est fatiguant, en raison des nombreux déplacements en train ou en avion entre Pékin, Shanghai, Nankin, etc. Néanmoins, Kristeva est très déçue par le voyage au pays de Mao, notamment en raison de la trop grande force dogmatique des discours idéologiques qu’elle doit écouter chaque jour. Plus tard, elle écrira : « finalement les résultats du voyage en Chine m’ont fait comprendre qu’il s’agit plutôt d’une réédition, […] du même modèle stalinien » 14.

Kristeva se laisse fasciner par « l’étrangeté » de la Chine et réitère, presque malgré elle, l’expérience troublante de « l’étranger » telle qu’elle la vit depuis son arrivée en France en 1965. En Chine, remarque Kristeva : « Je ne me sens pas étrangère, comme à New York ou à Bagdad. Je me sens singe, martienne, autre »15.

Ces Chinois, toujours selon Kristeva, la renvoient à sa propre étrangeté. Par exemple, lors de la visite de la Grande Muraille de Chine, elle raconte que quelques femmes l’ont prise pour une Chinoise16. Le voyage en Chine est jalonné de scènes très banales, ordinaires, anodines mais révélatrices. C’est l’expérience d’un voyage fondateur.

Au retour du voyage en Chine, Kristeva prend des décisions importantes pour sa propre existence : elle décide d’abandonner les luttes politiques et de devenir psychanalyste. Et comme elle l’écrit dans son roman autobiographique Les Samouraïs publié en 1990, c’est en Chine qu’elle décide d’avoir un enfant avec Sollers.

Les deux grands voyages de Kristeva, en France puis en Chine, décrivent une expérience particulière qui témoigne d’une quête intérieure avec des questions essentielles : Qui je suis ? Comment je vis ? Où je vis ? Vers où je vais ?

En 1977, Kristeva reçoit une invitation de la part de l’Université Columbia de New York comme Professeur visiteur. Voici donc venu, après la France et la Chine, le temps des voyages aux Etats-Unis, antithèse de la Chine. C’est « une nation jeune faite d’étrangers »17 écrit Kristeva. Elle se sent à l’aise dans un pays où s’affiche « la multiplicité des groupes sociaux, ethniques, culturels, sexuels, des discours, bref des ensembles économiques, culturels, politiques, artistiques, etc. »18. Le voyage de l’Europe aux Etats-Unis s’inscrit dans une nouvelle étape de la vie de Kristeva : la découverte d’un mode de vie typiquement américain qui est à la fois excitant et décevant. De l’Orient à l’Occident, de la Chine communiste aux Etats-Unis, de l’utopie maoïste au pluralisme américain, Kristeva entreprend un long voyage à travers le monde, sans besoin de le visiter, de l’explorer. C’est un long voyage motivé par un ambitieux besoin de savoir.

En effet, Kristeva se déplace dans le monde pour parler de littérature, du féminisme, de psychanalyse, de sémiologie ou de spiritualité. Le voyage n’est pas une aventure dans l’inconnu ou le prétexte à mettre en place une « quête de l’ailleurs ». Il se déroule dans des conditions confortables au bénéfice d’une reconnaissance de sa parole médiatique. Néanmoins, le voyage chez Kristeva demeure comme profondément ancré au centre d’une quête existentielle.

Dans cette vie de nomade, la psychanalyse prend de plus en plus d’importance et aboutit à interroger le discours religieux qu’elle estime « être en crise »19. Elle pose donc la question de la non-transmission de la religion d’une génération à l’autre. Ce qui n’est pas sans rappeler sa situation personnelle : alors que son père chrétien orthodoxe était profondément croyant, elle se déclare athée, donc non croyante20. Ce qu’elle pose comme constat au démarrage de son questionnement, c’est que le discours psychanalytique et le discours religieux prennent en compte la souffrance de l’Autre. La souffrance sans guérison n’est jamais si profondément exprimée qu’avec le christianisme qui en fait l’axe majeur de la foi en un Dieu paternel qui peut venir consoler l’homme en souffrance sans jamais le délivrer de celle-ci à moins d’un miracle. Face à cet homme, aucune guérison n’est possible, ni par la psychanalyse ni par la religion.

C’est Kristeva qui écrit que les religions proposent cet espace du sacré, bordé de meurtres et de sacrifices21. Sa réflexion est fondée sur la déliaison22 entre le sacré et la vie moderne. Jusqu’à notre société contemporaine et globale, le sacré a toujours organisé les modes de vie des individus. Le sacré et le politique sont étroitement liés.

Cependant cette désacralisation de la société contemporaine se manifeste par la perte des liens familiaux, sociaux, culturels et affectifs, etc. Kristeva y entrevoit une menace pour l’équilibre mondial, d’autant qu’elle est bouleversée par les différents attentats de l’année 2015 à Paris. Du coup, elle s’interroge sur l’interprétation de l’islam par des fondamentalistes religieux qui transforment la pulsion de vie en pulsion de mort.

Finalement, pour elle, le retour du religieux dans la vie occidentale n’est pas un problème. Ce qui prime pour Kristeva depuis le début des années 2000, c’est de chercher à comprendre l’incroyable besoin de croire. Elle cherche à revisiter le sacré en passant par les textes comme la Bible, les Evangiles, le Coran, le Rigveda, le Tao23 qui, selon Kristeva « nous habitent au présent ». Car toujours selon Kristeva : « Tout le voyage effectué par ma génération autour de la phénoménologie, en passant par le marxisme, le freudisme, la linguistique, le structuralisme et la psychanalyse, m’a conduite […] à m’intéresser […] à l’histoire des religions »24.

Ainsi Kristeva tente de créer un mouvement universel qu’elle appelle la Refondation de l’Humanisme. De quoi s’agit-il ?

Nous devons maintenant évoquer les Rencontres d’Assise, en Italie, organisées pour la première fois par le Pape Jean-Paul II en 1986. Cet événement qui va devenir régulier est créé pour donner forme à un dialogue inter-religieux en faveur de la prière pour la paix mondiale. En 2002, lors de la visite du Pape à Sofia, Kristeva croise Jean-Paul II et à cette occasion elle écrit : « Je n'avais plus devant moi l'image d'une Église catholique toute-puissante […] mais d'une harmonique du christianisme qui me parle beaucoup comme psychanalyste »25. Si, en 1986, les Rencontres d’Assise réunissent 130 responsables religieux, celles qui se déroulent en 2011, organisée par le Pape Benoît XVI, réunissent plus de 300 représentants de religions différentes. Sont présents également des agnostiques. Mais cette fois, le Pape Benoît XVI invite personnellement quatre personnalités intellectuelles internationales non-croyantes parmi lesquelles Julia Kristeva. C’est au cours de cet événement qu’elle va lancer un appel en faveur de la Refondation de l’humanisme.

Pour Benoît XVI, la prière pour la paix et la recherche de solutions pour la paix prennent la forme d’un « voyage humain commun »26 aux hommes et aux femmes.

En lisant les différents discours prononcés en 2011 par les personnalités présentes, on est frappé par les correspondances qui apparaissent entre le discours du Pape et celui de Julia Kristeva. Celle-ci engage croyants et non croyants à ne pas séparer l’expérience religieuse de l’expérience psychique et de l’expérience sublimatoire. Pour elle, ce sont trois chemins privilégiés, pour atteindre le bonheur27. C’est au cœur de la basilique Sainte-Marie-des-Anges à Assise que Kristeva fait l’éloge de ce nouvel humanisme pour donner un sens au XXIe siècle. Il n’y a pas une seule définition de l’humanisme dans la mesure où c’est « un processus de refondation permanente »28. Kristeva invite tous les courants de spiritualités à travers le monde à se mobiliser, christianisme, islam, judaïsme, taoïsme, bouddhisme, hindouisme, etc.

Selon Kristeva, la pensée de la refondation de l’humanisme se rattache à la grande tradition européenne, grecque-juive-chrétienne, qui ne cesse pas de promettre, de décevoir et de se refonder. Elle rappelle que « L'homme ne fait pas l'histoire, mais l'histoire c'est nous »29. C’est pourquoi elle constate qu’au XXIe siècle pour la première fois les hommes et les femmes sont capables de prendre en mains leur destin pour éviter les destructions. Elle invite tous ceux qui l’écoutent à considérer le projet de la refondation de l'humanisme comme étant un pari.

Kristeva continue d’interroger cet incroyable besoin de croire, mettant ses pas derrière ceux du Pape Benoit XVI qui proclame à la fin des rencontres d’Assise en 2011 que « le voyage continue, ensemble »30 et que « nous resterons unis dans ce voyage […] et dans notre engagement pour un monde meilleur »31.

En rejetant les accents de l’apocalypse, Kristeva plaide pour une refondation en continue de l’humanisme qui demande aux hommes d’aujourd’hui, au-delà de leur identité nationale, de leur couleur de peau et de leur culture, de dépasser l’humain qui est toujours en crise. Selon Kristeva, il faut travailler contre les radicalités qui sont à l’origine du mal extrême, lutter contre les désintégrations de toutes formes à commencer par celles des familles, refuser les guerres, les destructions et savoir que les religions, dans leur état actuel ou sous une forme ancienne, ne parviendront jamais à sauver les hommes.

Voici le parcours de Kristeva, intellectuelle française d’origine bulgare, qui a su associer voyage et spiritualité. Elle témoigne d’une pensée en perpétuel mouvement, qui, après avoir si longuement interrogé la souffrance humaine à travers la psychanalyse, se tourne vers la pensée de Dieu pour tenter de comprendre le besoin de croire qui habite les individus.


  1. Julia Kristeva : Je me voyage : Mémoires, Paris: Fayard, 2016 : 41.↩︎

  2. Julia Kristeva: Je me voyage: Mémoires, op.cit. : 62.↩︎

  3. Idem.↩︎

  4. Julia Kristeva : « Vivre l'étrangeté aujourd'hui » (communication présentée au 17ème édition du cycle de conférences « Droit, Liberté et Foi » : « L'ÉTRANGER », Paris, 1er octobre, 2014 ; http://www.kristeva.fr/reflexions-sur-l-etranger.html).↩︎

  5. Idem.↩︎

  6. Idem.↩︎

  7. « une seule patrie, le voyage », J. Kristeva: « Vivre l'étrangeté aujourd'hui », op.cit.↩︎

  8. Julia Kristeva : Je me voyage : Mémoires, op.cit. : 88.↩︎

  9. Julia Kristeva : Au risque de la pensée, La Tour-d'Aigues : Édition de l’aube, 2001 : 96.↩︎

  10. Idem.↩︎

  11. Julia Kristeva : Au risque de la pensée, op.cit. : 96.↩︎

  12. Julia Kristeva : Je me voyage : Mémoires, op.cit. : 76.↩︎

  13. Idem.↩︎

  14. Julia Kristeva, Marcelin Pleynet & Philippe Sollers : « Pourquoi les États-Unis ?’, Tel Quel 71–73, 1977: 3–19, p. 3. Le titre de cet article fait penser à celui de Pleynet publié en 1974 après le voyage en Chine, intitulé « Pourquoi la Chine populaire ».↩︎

  15. Julia Kristeva : Des Chinoises, Paris: Edition des femmes, 1974 : 14.↩︎

  16. Julia Kristeva : Au risque de la pensée, op.cit.: 42.↩︎

  17. Julia Kristeva : Au risque de la pensée, op.cit. : 117.↩︎

  18. Julia Kristeva, Marcelin Pleynet & Philippe Sollers : « Pourquoi les États-Unis ? », op.cit. : 4.↩︎

  19. Julia Kristeva : Au risque de la pensée, op.cit. : 128.↩︎

  20. « Mais, depuis sa jeunesse et une opposition œdipienne à la religion paternelle, elle se définit comme faisant partie « des rares athées qui restent », demeurant en interrogation permanente », Michel Kubler : « Les cheminements de Julia Kristeva’, La Croix, 03/12/2004 (https://goo.gl/trb6ad).↩︎

  21. Julia Kristeva : « Entretien : Julia Kristeva dans les polyphonies du temps », l’Humanité, 30/06/2004 (https://www.humanite.fr/node/308119).↩︎

  22. Julia Kristeva : « Contre qui les français sont-ils en guerre ? » (Communication présentée à la Conférence-débat de Julia Kristeva, Paris, 20 janvier, 2016 ; http://www.kristeva.fr/temple-des-vosges.html).↩︎

  23. Julia Kristeva : « Le discours de Julia Kristeva à la Basilique Sainte-Marie-des-Anges à Assise » (Communication présentée aux rencontres d’Assise 2011, Assise, 27 octobre, 2011 ; http://www.kristeva.fr/assisi2011fr.html).↩︎

  24. Julia Kristeva : « Pour une refondation de l’Humanisme », Revue des deux mondes, septembre 2013 : 35–48, p. 38 (https://goo.gl/WrnS9L).↩︎

  25. Michel Kubler : « Les cheminements de Julia Kristeva », op.cit.↩︎

  26. Anita S. Bourdin : « Assise 2011, en communion avec des « milliards’ d’artisans de paix’, Zenit, 28/10/2011 (https://goo.gl/ydwkbD).↩︎

  27. Julia Kristeva : « Entretien : Julia Kristeva dans les polyphonies du temps », op.cit.↩︎

  28. Julia Kristeva : « Le discours de Julia Kristeva à la Basilique Sainte-Marie-des-Anges à Assise », op.cit.↩︎

  29. Idem.↩︎

  30. Anita S. Bourdin : « Assise 2011, en communion avec des « milliards’ d’artisans de paix », op.cit.↩︎

  31. Idem.↩︎